Réflexologie Pré-Post IVG/IMG
Comme le disait Simone Veil :
« Lorsqu’une femme a recours à un avortement, ce n’est pas de gaieté de coeur. C’est toujours un drame, cela restera toujours un drame ».
Au-delà des conséquences physiques, du choc utérin, de la violence de cette naissance morbide, il y a tout un aspect psycho-émotionnel lourd de conséquences...
Prendre la décision d’éteindre la vie, porter la mort et l’accoucher. Sentir cet oeuf s’expulser de notre antre féminin... Cela marque à Vie. Sans compter sur toutes ces mémoires familiales, ces mémoires de lignées féminines que nous portons toutes, chacunes en nous.
Ces mémoires d’avortement à la sauvage, ces mémoires de mort in-utéro qui n’avaient pourtant rien à voir avec un avortement mais qui étaient perçues comme tel par le personnel soignant... avec tout l’aspect inhumain de l’accompagnement qui en découlait.
Avoir recours à l’avortement est un acte courageux. Un acte fort. Un acte qui ne peut être ni banni ni bafoué, et encore moins jugé.
Qu'il soit choisi, subi, subitement choisi, ce choix restera bien souvent un non choix pour celles qui le vivent. Peu accompagnées, épaulées, voire seules lors de cet évènement, nombreuses en gardent des marques traumatisantes.
Au delà du choc physique, il s'agit aussi d'un choc psychique encore trop peu verbalisé... Un vrai tabou sociétal, qui divise bien des peuples.
A travers mon approche, à travers mon écoute, mes outils de thérapie psycho-corporelle et mon parcours personnel, je vous propose d'accompagner vos pas vers un peu plus de légèreté et de sérénité...
En France, nous avons le droit de choisir de poursuivre ou non une grossesse dans un délai légal. Grâce à Simone Veil, nous avons le droit de disposer de notre corps et de notre matrice.
Combien tentent encore, même en France, de détruire psychologiquement ces femmes soit disant pour protéger la vie humaine de la conception jusqu'à la mort ? Ces luttes contre l'avortement n'engendreraient-elles pas finalement plus de morts que l'avortement lui-même ??
La bataille ne devrait pas être entre le droit à l'avortement ou à la lutte contre celui-ci, mais une vraie bataille pour proposer un accompagnement sain et humain, pour permettre à tout le monde de vivre et non plus survivre après une telle expérience.
© Anne Marmagne